Bientôt deux ans.

Bientôt deux ans.

Bientôt deux ans, que tu nous as quitté, et pourtant je sens ta présence en moi, près de moi.
Je veux te parler, de la douleur qui est la mienne, mais je ne peux. Et pourtant j’aimerai tant le faire, mais voila tu n’es plus là. Et je le regrette. J’aurai aimé prendre ta douleur. Mais tu nous as rien dit. Tu m’as tous caché. Tu m’as menti, tu m’as dis que tout allait bien. Et pourtant tu m’as laissé. Laisser en me disant : « Attention en traversant la route. » Et : « Part d’avec lui. ». Alors je me suis sauvée. Je suis rentrée chez nous, dans notre maison. Dans le Cocon, dans les jupons de maman, comme tu aurais pu me le dire. Mais toi tu n’es pas là. Et pourtant j’ai tant besoin de toi. De te dire combien je t’aime. Combien nos querelle me manque, nos grande discutions sur le monde et nos chansons, parfois révolutionnaire. On refaisait le monde à notre façon. Mais tu es parti, j’ai plus rien, je ne peux plus rien partager avec toi. Tous les jours je regarde ta photographie, tous les jours j’allume ma bougie pour toi. Je sais que tu n’y crois pas, mais j’espère que tu es à côté de dieu. Tu es un être hors du commun, un être exeptionnel. Tu nous manques à tous.
Tu m’as donnée l’enfance que tous les enfants doivent avoir. Une enfance heureuse, remplis de rire, de pleur, de bonne humeur, de joie et de déception. Tout les enfants du monde, voir même ceux qui sont ailleurs, et ceux qui sont à venir, doivent obtenir la même enfance que moi. Tu m’as donné cette soif de faire le bien autour de moi, d’aider les personnes qui souffrent dans leurs cœurs ou la maladie. Que je les connaisse ou pas, je suis telle que tu m’as faite. Et je sais, j’en suis sur que là ou tu te trouve, tu es toujours aussi fière de ta princesse, qui t’aimais, qui t’aimes, et qui t’aimeras pour l’éternité.

Ta Fille.